**********************EPISTOLESCAS*******************
- Ah bravo ! Tout ça pour un jugement joué d'avance !Une parodie de justice publique, un vague défouloir de nos culpabilités.
Alors que chaque année celui que nous accablons intercède généreusement pour nous auprès des êtres cosmiques afin d'attirer sur nous de leur part un regard bienveillant et nous permettre de renaître dans la course renouvelée des astres ; fumée qui monte aux cimes et nous relie de notre fondement au pic de nos consciences.
Chanter, pourquoi ?
La mort d'un sacrifié mérite-t-elle des chants, des danses ? Ou plutôt lamentations et marche funèbre ?
Ou considère-t-on que de son sacrifice il se déplace dans une dimension dont on peut se réjouir de sa nouvelle existence ?
Peuchère, pauvre, pauvre, Carnaval, ...
Devinerons-nous à temps l'oracle de ton destin ?
Monsieur H.
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- Moussu H.,
Vous vous fourvoyez !
Vous défendez l'indéfendable !
Vous utilisez des arguments de la république des droits de l'homme,
Pour traiter d'un cycle ancestral de vie et de mort.
S.M. Carnaval une fois incarné gonfle comme une baudruche comme l'ego humain,
on doit le dégonfler, le brûler, le désincarner et le remettre a sa place (comme nous d'ailleurs)
Les autres, Triboulet et Pailhassou, ils ne gonflent pas eux (et ne sont d'ailleurs jamais condamnés dans le procès)
Ils se font remettre à leur place régulièrement en restant vivants avec le peuple.
S M carnaval du haut de son char monte ! Monte !
Nous devons le brûler pour le faire redescendre (cendre)
"The higher they comes the higher they falls"
Nous le sauvons en le brulant et nous nous sauvons par la même occasion
en l'accablant de nos culpabilités.
une fois brûlé, il faut chanter et danser comme on le fait pour les enterrements en général...
Parce qu'il fallait l'aider a revenir a l'essentiel, a tomber la viande, le trop de matière,
pour arriver à l'os à l'essentiel.
On avait droit à tout puisque le censeur était devenu fou,
Maintenant qu'il est brulé, on est lavé, il a tout pris, on est sauvé !
aïoloulha !
é viva carnevale
Monsieur J.